Les fiancées du Pacifique, Jojo Moyes

« Le 2 juillet 1946, quelque six cent cinquante-cinq épouses de guerre australiennes embarquèrent pour un voyage exceptionnel : elles allaient faire cette traversée sur un porte-avions, le Victorious, pour retrouver leurs époux britanniques. Elles furent accompagnées par plus de mille cent hommes, ainsi que par dix-neuf avions, pour un voyage qui dura environ six semaines. La plus jeune des épouses avait quinze ans. L’une d’entre elles au moins devint veuve avant d’atteindre sa destination. Ma grand-mère, Betty McKee, fut l’une des plus chanceuses et vit tous ses espoirs comblés. Ce roman, inspiré par ce voyage, lui est dédié ainsi qu’à toutes ces épouses qui ont été assez courageuses pour croire en un avenir incertain à l’autre bout du monde. »

Un sujet qui ne m’intéresserait pas a priori. Mais foin de préjugés, je me suis lancée dans cette lecture. Et j’ai bien fait ! Malgré un début un peu longuet avec les vacances de cette grand-mère et sa petite-fille, dès qu’on en arrive au vrai sujet du livre, j’ai tourné les pages à une vitesse folle. 

Un roman qui dépeint un épisode de la Deuxième guerre mondiale, la situation de ces « fiancées de guerre ». Ces jeunes femmes australiennes tombées en amour de soldats britanniques et qui ont fait un mariage éclair durant une permission. Mais qu’advient-il d’elles ensuite ? Dans ce livre, on suit l’histoire de plusieurs de ces femmes qui vont traverser deux océans afin de retrouver l’élu de leur coeur, s’embarquer dans une nouvelle vie, aller vers l’inconnu et retrouver ce mari, côtoyé seulement durant quelques jours. Elles sont toutes issues de milieux sociaux différents mais vont devoir cohabiter durant six semaines, s’entraider, se détester.

J’ai bien aimé qu’on nous présente chacune de ces femmes (enfin, pas les 655 sur le porte-avion…), en distillant au fur et à mesure des informations sur leur vie d’avant. Elles sont toutes attachantes, même si certaines plus que d’autres. Et on ne peut que compatir avec ces épouses qui ont été « refusées » en cours de traversée… 

Une belle plume envoûtante pour cette histoire dans l’Histoire.

Chrystelle

Voir ce titre dans notre catalogue : Les fiancées du Pacifique